dimanche, mars 04, 2007

L'OPPOSITION DOIT AVOIR L'HONNETÉ DE RECONNAITRE SA CUISANTE DÉFAITE


Depuis l’annonce des résultats de l’élection présidentielle tenue au Sénégal le 25 février 2007, les candidats, que l’ont qualifiait de ténors de l’opposition, se refusent toujours à concéder la victoire au Président sortant, Me Abdoulaye Wade, pourtant largement vainqueur au premier tour, avec prés 56% des voix.
Cette attitude a surpris aussi bien les sénégalais eux-mêmes que les observateurs avertis de la scène politique du pays de la Teranga.
Le Sénégal étant une démocratie majeure, tout monde s’attendait à ce que les candidats battus fassent preuve de fair-play et de grandeur en concédant rapidement la victoire au candidat Wade, la soirée même ou le lendemain de l’élection. En refusant de le faire, ils ont porté un sérieux coup à leur image, à leur sincérité et à la démocratie de notre pays.
Ce faisant, ils ont montré à la face du monde qu’ils sont loin d’être de véritables démocrates. Du coup, ils nous ont fait regretté le Président Abdou Diouf, qui avait rehaussé l’image de notre pays en concédant la victoire à son challenger de 2000, Me Abdoulaye Wade.
Ils ont fait étalage du peu de respect qu’ils vouent au peuple sénégalais. Ce vaillant peuple est sorti voter massivement. Il a, en toute souveraineté et en connaissance de causes, porté son choix clairement et nettement sur le meilleur candidat. Ce choix se devait d’être respecté et apprécié à sa juste valeur car le vote n’est ni intelligent, ni inintelligent. Il se constate.
C’est pourquoi les prétendus de ténors de l’opposition ont perdu toute crédibilité aux yeux de l’opinion publique, non seulement nationale, mais aussi et surtout internationale.
Les observateurs étrangers, et même ceux de la Raddho, ont reconnu la sincérité du scrutin.
Les observations ou constations, qui suivent, permettent de juger du manque de crédibilité de cette partie de l’opposition qui conteste la sincérité du scrutin.
Premièrement, elle était, tout comme la CENA, impliquée, par le biais des ses représentants, dans le tout le processus d’inscription, de retrait des cartes, du vote et du dépouillement.
Deuxièmement, elle a exigé et obtenu l’audit du fichier électoral.
Troisièmement, elle a fait, sans entraves, une campagne électorale sur toute l’étendue du territoire nationale et à l’étranger.
Quatrièmement, l’encre était indélébile et chaque électeur avait signé le registre. Ce qui signifie que même porteur de plusieurs cartes, un électeur ne pouvait pas voter plus d’une fois.
Cinquièmement, elle a bénéficié d’une couverture médiatique équitable et équilibrée.
Sixièmement, elle a gagné dans les localités où elle pouvait gagner et elle a perdu dans celles où elle ne pouvait pas gagner.
Septièmement, les radios privées n’ont pas inventé les résultats qu’elles ont proclamés à la fin des dépouillements des bulletins des bureaux de vote. La tendance générale qui se dégageait de ces résultats était une large victoire de Gorgui, et ce, dès le premier tour.
Évidemment l’opposition et ses supporters ont été surpris, pour ne pas dire tétanisés, par le rouleau compresseur du Candidat de la coalition Sopi 2007.
Faute d’arguments convaincants, elle tente maintenant d’assombrir la victoire d’Abdoulaye Wade en criant à la fraude massive. Elle ressemble à une équipe de football qui se fait battre par le score sans appel de dix (10) à zéro et qui se met à crier haut et fort que l’arbitre lui a volé un but.
Le Candidat Modou Dia avait poussé l’outrecuidance jusqu'à annoncer qu’il avait obtenu zéro voix dans le bureau de vote où lui, sa femme et ses deux amis avaient voté.
Depuis qu’il s’est avéré qu’il avait obtenu quatre (4) voix dans ce bureau, il a gardé un mutisme total.
Le Candidat Moustapha Niass est coutumier des faits. Rappelons qu’aux dernières législatives, il était le seul Chef de parti qui avait déclaré qu’il y avait eu des fraudes massives. Jusqu’ici, il n’a jamais pu prouver ses dires. C’est lui aussi qui avait annoncé que le pouvoir avait puisé des milliards dans les caisses de la SONACOS pour financer les élections. Pris en flagrant délits de mensonge, il s’était débiné en nuançant ses propos.
Le Candidat Ousmane Tanor Dieng, qui avait donné l’assurance à ses amis socialistes qu’il allait remporter l’élection au premier ou au second tour, s’est retrouvé à troisième place. La seule manière qu’il a trouvé pour garder une certaine crédibilité aux yeux de ses amis idéologiques, c’est de crier à la fraude alors qu’il a été laminé.
Le Candidat Idrissa Seck, lui, pensait jouer aux faiseurs de roi advenant un second tour. Ses officines n’ont d’ailleurs jamais cessé d’innonder la presse de prétendus sondages qui le mettait en pôle position. La victoire de Wade au premier tour, sans lui, a fini de briser ses rêves et d’hypothéquer ses chances de retrouver sa famille originelle. Il espère peut-être monnayer sa concession de la victoire pour éviter de retourner à Rebeuss.
En réalité l’opposition avait pensé naïvement que les élections ne se tiendraient pas à date échue. Elle n’était donc pas bien préparée.
La victoire sans appel de Me Wade était prévisible et normal car les sénégalais savaient que l’opposition au président était molle et que celui-ci avait un bilan largement positif. D’ailleurs j’écrivais, à propos de l’opposition, dans un article publié, entre autres, au quotidien Le Soleil et intitulé « Me Abdoulaye Wade, Prix Nobel de la Paix ? » les mots qui suivent :
" Elle a toujours pratiqué l’à-plat-ventrisme oppositionnel, caractérisé par un manque criarde de leadership, d’imagination et de stratégie. (…) Elle a toujours copié les stratégies développées par Me Wade, alors leader de l’opposition. Elle devrait savoir que Wade n’est pas Diouf. Et tant qu’elle continuera de laisser une certaine presse faire le travail à sa place, son réveil sera toujours brutal".
La première leçon que l’opposition doit tirer de sa débâcle électorale, c’est qu’une élection ne se gagne pas dans les salles de rédaction, mais bel et bien sur le terrain.
La deuxième, c’est qu’une opposition doit avoir un leader charismatique.
La troisième, c’est qu’elle doit donner un discours crédible et non nihiliste.
Et last but not least, elle doit respecter le choix du peuple, le verdict populaire.
Pour terminer, j’aimerais lancer un appel à Messieurs Idrissa Seck, Ousmane Tanor Dieng et Moustapha Niasse afin qu’ils se ressaisissent et fassent preuve de grandeur dans la défaite en concédant la victoire au président Wade. Le Sénégal n’en sortira que grandi et admiré de plus.
Je profite de l’occasion pour féliciter Me Abdoulaye Wade pour sa victoire éclatante contre l’opposition et la presse privée qui lui est affidée. Je lui demande de mettre en place une nouvelle politique de protection du consommateur, favorisant son accès à l’eau, à l’électricité, au téléphone et aux denrées de premières nécessité à des coûts raisonnables.
Vive le sénégal qui gagne avec Wade.

LE PRÉSIDENT SORTANT ABDOULAYE WADE PLÉBISCITÉ PAR SON PEUPLE

Le premier président de la Cour d'Appel, Cheikh Tidiane Diakhaté a communiqué, jeudi à Dakar (Sénégal), les résultats provisoires, ci-dessous, de l'élection présidentielle qui consacrent la victoire au premier tour d'Abdoulaye Wade avec 1.910.368 des voix, soit 55,8% des voix.
- Nombre d'inscrits : 4.917.157
- Nombre de votants : 3.467.522
- Nombre de bulletins nuls : 4.771
- Nombre de suffrages valablement exprimés : 3.419.751
- Ont obtenu :
- Moustapha Niasse : 202.865 (4e)
- Abdoulaye Bathily : 75.759 (6e)
- Abdoulaye Wade : 1.910.368 (1er)
- Cheikh Bamba Dièye : 17.233 (9e)
- Idrissa Seck : 510.610 (2e)
- Mamadou Lamine Diallo : 16.551 (10e)
- Robert Sagna : 88.390 (5e)
- Landing Savané : 70.666 (7e)
- Mame Adama Guèye : 13.669 (11e)
- Modou Dia : 4.488 (15e)
- El Hadj Alioune Mbaye : 9.024 (13e)
- Ousmane Tanor Dieng : 463.967 (3e)
- Doudou Ndoye : 9.929 (12e)
- Louis Jacques Senghor : 8.208 (14e)
- Talla Sylla : 18.014 (8e)

Le Candidat Abdoulaye Wade a aussi remporté les élections dans tous les pays étrangers où les sénégalais ont voté.
Transmettons nos félicitations au président Wade. Son peuple est plus que jamais derrière lui. Ce plébiscite démontre, s'il en est encore besoin, que les sénégalais apprécient à juste valeur le travail colossal qu'il a abattu au cours de son septennat.

RÉSULTATS DES ÉLECTIONS AU CANADA

Les élections présidentielles se sont bien déroulées au Canada. Les sénégalais ont voté dans le calme et la discipline à Montréal, Ottawa et Toronto.
Le Candidat de la Coalition Sopi 2007, Me Abdoulaye est le vainqueur.
Voici les résultats enregistrés à la sortie des bureaux de vote le 25 février 2007.


Ont obtenu :

- Moustapha Niasse : 73
- Abdoulaye Bathily : 29
- Abdoulaye Wade : 75
- Cheikh Bamba Dièye : 03
- Idrissa Seck : 52
- Mamadou Lamine Diallo : 26
- Robert Sagna : 05
- Landing Savané : 11
- Mame Adama Guèye : 22
- Modou Dia : 00
- El Hadj Alioune Mbaye : 00
- Ousmane Tanor Dieng : 59
- Doudou Ndoye : 03
- Louis Jacques Senghor : 01
- Talla Sylla : 13