jeudi, septembre 06, 2007

LE PDS DOIT-IL CONTINUER D’ETRE LE RECEPTACLE DES PILLEURS DE DENIERS PUBLICS?




Dès son avènement à la magistrature suprême du pays en mars 2000, le Chef de l’État, Me Abdoulaye Wade avait exprimé sa volonté de ne pas se livrer à une chasse aux sorcières et d’élargir la base de son parti, le PDS.

En agissant de la sorte, le Président de la République voulait donner une leçon de démocratie à l’Afrique toute entière.

Mais son tout puissant ministre d’État et Directeur de cabinet d’alors, lui, y voyait une occasion inespérée de baliser la voie devant le mener au fauteuil de son patron, pas plus tard qu'en 2007.

C’est ainsi qu’il utilisa les audits à lui confiés par le Président Wade pour exercer un chantage éhonté sur tous ceux qui étaient épinglés, à l’exception de M’Baye Diouf qui lui avait laminé et humilié aux élections législatives de 1998. Celui-ci a été envoyé derrière les barreaux avant même la publication des résultats de l’audit de la Société nationale des chemins de fer.

Couvert du manteau de l’élargissement des bases du parti, il inonda celui-ci de voleurs caractérisés de deniers publics. Pire encore, ils sont presque tous parachutés dans l’exercice du pouvoir et leurs dossiers classés aux calendres grecs. De parti propre nous en sommes presque arrivés à un parti sali, fortement courtisé par des opportunistes sans vergogne.

De parti de combattants et d’incorruptibles, nous sommes, aujourd’hui, en train de devenir, petit à petit, un parti d’intérêts corporatistes, claniques, régionalistes et pire encore, un refuge pour malpropres. Cet aspect de la situation n’échappe pas au peuple. Heureusement que celui-ci est de notre côté, du côté de Me Wade devrais-je écrire, car c’est à lui et à lui tout seul que l’écrasante majorité du peuple se réclame et s’identifie.

Après, l’échec d’Idrissa Seck, dans son ambition démesurée de succéder vaille que vaille à son père spirituel, les malpropres ne pouvaient le suivre, de peur de voir leurs dossiers refaire surface. Ils sont restés en continuant de faire un lobbying intense pour le retour de leur mentor de malpropre. Ce retour échouera une première fois à la veille de la campagne pour les dernières les élections présidentielles.

En réalité, ce qui fait courir les partisans d’un retour d’Idrissa Seck au PDS, ce sont les relations avec les monarchies pétrolières du Golf et les chantiers de l’ANOCI confiés à M. Karim Wade. Homme compétent, honnête et mu seulement par la réussite du magistère de son père, il gêne considérablement les malpropres et ceux qui désirent rééditer le coup de Mara pour s’enrichir rapidement sur le dos du peuple. D’ailleurs, il n’est pas exagéré d’affirmer qu’ils sont à la base de toute la campagne de salissage et de dénigrement visant à discréditer le Président exécutif de l’ANOCI.

Malgré la réélection triomphale du Chef libéral, les partisans d’un retour au PDS du réfugié de Paris n’ont pas baissé les armes. Cette fois-ci, ils ont profité de la volonté exprimée du Secrétaire général national du PDS d’améliorer la performance organisationnelle et structurelle du parti pour essayer de récupérer cela à leur compte, sans passer, comme il se doit, par un congrès.

Pour ce faire, ils déroulent une stratégie à deux niveaux :

En premier lieu, ils parlent de refondation du parti.
Par refondation, ils entendent remplacer notre parti actuel par un nouveau parti présidentiel dont le sigle ne serait plus PDS, dont l’idéologie ne serait plus libérale et dont le vrai patron ne serait plus Me Wade. Celui-ci devant rester au-dessus de la mêlée. En vérité ils veulent créer une UMP à la sénégalaise. Lorsqu’en France, M. Chirac avait accepté la dissolution du RPR et la création de l’UMP, il ne pensait pas ce que nouveau parti de la majorité présidentielle allait être contrôlé par celui qui l’avait trahi au profit de M. Balladur.

En sabordant le RPR, M. Chirac avait aussi, sans le savoir, sabordé son héritage politique. D’ailleurs, les chiraquiens sont aujourd’hui plus que marginalisés dans les instances de décisions de l’UMP. On ne parle même plus du RPR de Chirac, mais plutôt de l’UMP de Sarko.

En réalité, ce que le Secrétaire général national du PDS propose, c’est une réingénierie du parti, autrement dit, il propose de passer au peigne fin tous les textes qui régissent son fonctionnement, ses structures et son organisation pour le rendre plus moderne et plus performant pour les 50 prochaines années. Comme, on peut le constater, il ne s’agit nullement de refonder, ou si vous voulez, de casser la fondation du parti pour en édifier une autre, car la fondation du PDS est très solide. C’est sa fondation actuelle qui nous a permis de résister à tous les assauts et agressions du défunt régime socialiste. C’est avec elle que nous sommes arrivés au pouvoir et c’est elle qui a permis au frère Secrétaire général national de reprendre le parti en main et d’écarter la menace que constituaient Idrissa Seck et sa bande.

Il est aussi stupide et irréfléchi de penser accommoder les militants des années 2000, par le changement du sigle du parti. Adjoindre une lettre ou un chiffre au sigle le dénaturera complètement. Advenant ce cas de figure, rien n’empêcherait quelqu’un d’autre de créer un nouveau parti avec le sigle PDS.

Non, le PDS de Me Abdoulaye Wade ne doit pas être sabordé comme le RPR de M. Jacques Chirac. Saborder le PDS, c’est saborder l’œuvre politique magistrale du plus grand visionnaire du Sénégal et de l’Afrique post-indépendance. Et cela est un sacrilège. Le PDS était le symbole de la lutte pour la libération de notre peuple contre la domination, les excès, les abus, les détournements de toutes sortes et l’incompétence des socialistes. Aujourd’hui, notre parti est le symbole de l’approfondissement de notre démocratie, de la bonne gouvernance et du développement économique et social.

J’en appelle donc à tous les libéraux, ceux que ce terme libéral ne gêne pas, à faire barrage à ce premier axe aussi stratégique que satanique.

C’est vrai que notre parti doit évaluer et s’adapter aux mutations profondes du monde actuel. Mais cela ne doit pas se faire par la perte de notre identité sacrée, de ce qui fait de nous des fiers PDS.

En second lieu, les partisans d’un recyclage des voleurs de deniers publics dans le PDS et dans le pouvoir, tentent d’exploiter, cette fois, la volonté d’ouverture et de rassemblement exprimée par le Président Wade, pour rejouer à nouveau leur carte maîtresse : Idrissa Seck. Ils espèrent que Mara, advenant son retour, pourrait, comme au bon vieux temps, obtenir tout ce qu’il veut de Me Wade, comme par exemple, la gestion de certains des grands travaux du Chef de l’État jusqu’ici confiés à l’ANOCI.

Pour eux, le retour de Damal Kadior ne peut être que bénéfique. Ils nous rappellent pêle-mêle qu’il a été des nôtres, qu’il était le plus proche collaborateur du Chef de l’État, qu’il est le Chef de l’opposition présidentielle et qu’il a un don de communicateur.
Bien évidemment, cela est incontestable.
Ils nous rappellent également que son retour permettra à Goorgui de ramener l’opposition à sa plus faible expression.

D’abord, cet argument ne peut être valable qu’à court terme. À moyen et long terme la donne change car, comme la nature, la politique, aussi, a horreur du vide.

Ensuite, c’est perdre de vue que Me Wade est un démocrate reconnu et qu’en tant tel il a besoin d’une opposition.

Aussi, n’ai-je aucune raison de douter de sa sincérité et de sa crédibilité quant aux accusations qu’il a portées sur Idrissa et aux preuves qu’il a dit détenir contre lui.

C’est pourquoi, je pense sincèrement que le retour de Mara rendra l’horizon du PDS brumeux.

Il portera un sérieux coup à la volonté manifeste du Chef de l’État de lutter contre la corruption, la prévarication et la mal-gouvernance. Il confirmera la thèse selon laquelle, notre parti est le réceptacle et le protecteur des voleurs et des malfaiteurs de tous genres et que notre justice n’en est pas vraiment une. En d’autres termes, son retour affaiblira notre cadre institutionnel.

M. Idrissa Seck, avec son caractère hautain, lâche et rancunier, advenant son retour, ravira les guets guerre, les positionnements inutiles qui risqueront de nous détourner de notre mission en tant que parti dominant le pouvoir. Si cela ne dépendait que de lui, nous ne serions plus au pouvoir aujourd’hui.

La place d’Idrissa Seck, tout comme beaucoup d’autres, n’est pas au PDS, mais en prison. C’est la triste réalité.

Il est vrai qu’il est du devoir d’un père de réunir sa famille en ramenant tous ses membres au bercail. Mais Mara ne s’est pas seulement éloigné de la famille. Il est devenu non seulement l’antithèse des valeurs prônées et enseignées par Me Wade tout au long de son combat, mais également un égaré au sens coranique du terme.

Autant le prophète Noé n’avait pu sauver un membre de sa famille du déluge, autant Me Wade ne devrait pas soustraire Idrissa de la justice et de sa destinée : la prison.

Autant le prophète Abraham était prêt à sacrifier son fils Ismaël sur ordre divin, autant Me Abdoulaye Wade devait sacrifier Idrissa sous l’autel de la justice sénégalaise.

En décidant de jouer la carte du Comité directeur avant tout retour d’Idrissa, Me Wade a fait preuve, non seulement, de vigilance et de prudence, mais également de démocratie interne.

Je rappelle qu’à chaque fois que Me Wade, alors leader de l’opposition, avait une proposition pour renter dans le gouvernement socialiste, il avait convoquait le Bureau politique pour un débat libre, fécond et sans concessions.

À la fin de la réunion, ceux qui avaient des positions minoritaires se rangeaient à la position majoritaire et le parti entrait au gouvernement, solide comme un roc de Quimper.

C’est ce genre de d’ébats que les militants souhaitent à propos du cas Mara.

Il ne s’agit pas pour moi de demander aux membres du Comité directeur de se rebeller contre la volonté du patron, mais de leur rappeler de ne pas manquer l’opportunité qu’il leur offre pour, arguments à l’appui, démontrer à la face du monde que le parti ne doit plus continuer à devenir ce pipeline, du bout duquel, sortent des voleur de milliards pour infester le pouvoir. Il doit rester un instrument aux mains du président Wade pour faire de notre pays, un Sénégal émergent.

Je profite de l’occasion pour rappeler aux membres du Comité directeur, au cas où ils l’oublieraient, que la carte de notre parti n’est pas blanche et qu’en conséquence, le retour d’Idrissa ne saurait se faire sur la base d’une carte blanche. Il ne peut aussi se faire sans conditions, vu les nombreuses casseroles qu’il traîne.

Le frère Secrétaire général national vous a donné l’occasion des les teinter, alors faites-le, sans états d’âmes.

Sentiments fraternels et militants!

dsambou@sympatico.ca

samedi, juin 02, 2007

AUX URNES POUR DONNER UNE MAJORITÉ AU PRÉSIDENT WADE









Notre peuple sort grandi d’une élection présidentielle appréciée à juste valeur par tous les observateurs étrangers, élection qui a vu la victoire, j’allais dire le plébiscite du Président sortant, Me Abdoulaye Wade face à une opposition dont l’aura ne dépassa guère les sales de rédaction d’une certaine presse et les sites Internet. Je profite de l’occasion pour féliciter de nouveau le Chef de l’État pour cette brillante élection.
Le moment est venu de sortir, massivement, pour aller voter afin de lui donner une majorité confortable.
Le Bulletin à mettre dans l'urne doit être évidemment celui de la Coalition Sopi 2007 dirigée par le Premier Ministre Macky Sall, Secrétaire général adjoint du PDS.
Vous êtres nombreux à vous posez des questions sur les enjeux de ces élections législatives, surtout, du fait qu'une partie de l'opposition a décidé de les boycotter.
J'ai déjà, largement, expliqué ces enjeux au cours de la conférence que je co-animais le samedi 26 mai dernier avec le frère Mohamadou Sarr, président de la Fédération PDS du Canada.
Il est vrai que les élections législatives ont presque toujours eu un engouement moindre que celles des présidentielles, mais cela n'enlève en rien l'importance qu'elles peuvent revêtir dans un pays comme le nôtre. Je sais que beaucoup de sénégalais se disent à quoi bon d'aller voter puisque la coalition SOPI 2007 n'a pas d'adversaire à sa mesure, oubliant, du coup, que voter est, d'abord et avant tout, un acte de civisme.
En allant voter, nous ne choisissons pas seulement ceux ou celles qui vont nous représenter, ceux ou celles qui vont légiférer ou contrôler l'action gouvernementale, mais aussi et surtout ceux ou celles sur qui reposera une décision qui peut être douloureuse et lourde de conséquence: celle de déclarer la guerre. En effet lors de discussions et débats, ça et là, je me suis rendu compte que beaucoup de nos compatriotes ignoraient que la décision d'enter en guerre relevait de la prérogative du Parlement.
C'est aussi de ces élections que sortir la majorité parlementaire qui appuiera le premier ministre qui sera chargé de donner corps à la vision du Président Wade.
Or, nous savons tous que c'est la coalition Sopi 2007 qui est la mieux indiquée et la outillée pour cela.
C'est pourquoi, il urge de sortir en masse pour la porter, de nouveau, vers le triomphe, ce dimanche 3 juin 2007.
Quant à cette frange de l'opposition adepte de la chaise vide, elle aura, encore une fois, fait montre d'une faiblesse stratégique monumentale. Il n'est pas nécessaire d'être un énarque pour savoir que la faiblesse de toute stratégie réside dans l'incohérence entre ses différents éléments. Vous me permettrez de ne pas m'appesantir sur ces incohérences qui sautent aux yeux et qui commencent déjà à charrier des ondes de chambardement dans les partis qui se sont dérobés face à leurs responsabilités historiques.
Laissons maintenant de côté cette frange de l'opposition, complètement out et dépassée, pour renforcer notre mobilisation et notre détermination à encore soutenir davantage le Chef de l'État qui a, en si peu de temps, réussi à transformer le visage du Sénégal et à mettre notre pays sur l’orbite des nations émergentes.
Vous êtes nombreux à me demander ce que le programme de gouvernement de notre coalition réserve aux immigrés advenant un triomphe à ces élections.
C'est pourquoi, je ne saurais terminer, cette édition, sans en donner les grands axes:
Les grands axes du programme de gouvernement que nous proposons pour les sénégalais de l'extérieur sont les suivants:
-favoriser la participation aux actions de développement,
-éradiquer les tracasseries douanières,
-décentraliser la délivrance des passeports,
-améliorer les conditions d’accès au logement,
-favoriser l’accès des enfants des émigrés aux bourses et aides scolaires
-élargir les appuis financiers accordés aux groupements féminins et structures assimilées aux sénégalais de l’extérieur,
-rapprocher les services consulaires des lieux de résidence des sénégalais à l'extérieur.

À votre bulletin jaune!

Merci et à la prochaine.

dsambou@sympatico.ca

dimanche, mars 04, 2007

L'OPPOSITION DOIT AVOIR L'HONNETÉ DE RECONNAITRE SA CUISANTE DÉFAITE


Depuis l’annonce des résultats de l’élection présidentielle tenue au Sénégal le 25 février 2007, les candidats, que l’ont qualifiait de ténors de l’opposition, se refusent toujours à concéder la victoire au Président sortant, Me Abdoulaye Wade, pourtant largement vainqueur au premier tour, avec prés 56% des voix.
Cette attitude a surpris aussi bien les sénégalais eux-mêmes que les observateurs avertis de la scène politique du pays de la Teranga.
Le Sénégal étant une démocratie majeure, tout monde s’attendait à ce que les candidats battus fassent preuve de fair-play et de grandeur en concédant rapidement la victoire au candidat Wade, la soirée même ou le lendemain de l’élection. En refusant de le faire, ils ont porté un sérieux coup à leur image, à leur sincérité et à la démocratie de notre pays.
Ce faisant, ils ont montré à la face du monde qu’ils sont loin d’être de véritables démocrates. Du coup, ils nous ont fait regretté le Président Abdou Diouf, qui avait rehaussé l’image de notre pays en concédant la victoire à son challenger de 2000, Me Abdoulaye Wade.
Ils ont fait étalage du peu de respect qu’ils vouent au peuple sénégalais. Ce vaillant peuple est sorti voter massivement. Il a, en toute souveraineté et en connaissance de causes, porté son choix clairement et nettement sur le meilleur candidat. Ce choix se devait d’être respecté et apprécié à sa juste valeur car le vote n’est ni intelligent, ni inintelligent. Il se constate.
C’est pourquoi les prétendus de ténors de l’opposition ont perdu toute crédibilité aux yeux de l’opinion publique, non seulement nationale, mais aussi et surtout internationale.
Les observateurs étrangers, et même ceux de la Raddho, ont reconnu la sincérité du scrutin.
Les observations ou constations, qui suivent, permettent de juger du manque de crédibilité de cette partie de l’opposition qui conteste la sincérité du scrutin.
Premièrement, elle était, tout comme la CENA, impliquée, par le biais des ses représentants, dans le tout le processus d’inscription, de retrait des cartes, du vote et du dépouillement.
Deuxièmement, elle a exigé et obtenu l’audit du fichier électoral.
Troisièmement, elle a fait, sans entraves, une campagne électorale sur toute l’étendue du territoire nationale et à l’étranger.
Quatrièmement, l’encre était indélébile et chaque électeur avait signé le registre. Ce qui signifie que même porteur de plusieurs cartes, un électeur ne pouvait pas voter plus d’une fois.
Cinquièmement, elle a bénéficié d’une couverture médiatique équitable et équilibrée.
Sixièmement, elle a gagné dans les localités où elle pouvait gagner et elle a perdu dans celles où elle ne pouvait pas gagner.
Septièmement, les radios privées n’ont pas inventé les résultats qu’elles ont proclamés à la fin des dépouillements des bulletins des bureaux de vote. La tendance générale qui se dégageait de ces résultats était une large victoire de Gorgui, et ce, dès le premier tour.
Évidemment l’opposition et ses supporters ont été surpris, pour ne pas dire tétanisés, par le rouleau compresseur du Candidat de la coalition Sopi 2007.
Faute d’arguments convaincants, elle tente maintenant d’assombrir la victoire d’Abdoulaye Wade en criant à la fraude massive. Elle ressemble à une équipe de football qui se fait battre par le score sans appel de dix (10) à zéro et qui se met à crier haut et fort que l’arbitre lui a volé un but.
Le Candidat Modou Dia avait poussé l’outrecuidance jusqu'à annoncer qu’il avait obtenu zéro voix dans le bureau de vote où lui, sa femme et ses deux amis avaient voté.
Depuis qu’il s’est avéré qu’il avait obtenu quatre (4) voix dans ce bureau, il a gardé un mutisme total.
Le Candidat Moustapha Niass est coutumier des faits. Rappelons qu’aux dernières législatives, il était le seul Chef de parti qui avait déclaré qu’il y avait eu des fraudes massives. Jusqu’ici, il n’a jamais pu prouver ses dires. C’est lui aussi qui avait annoncé que le pouvoir avait puisé des milliards dans les caisses de la SONACOS pour financer les élections. Pris en flagrant délits de mensonge, il s’était débiné en nuançant ses propos.
Le Candidat Ousmane Tanor Dieng, qui avait donné l’assurance à ses amis socialistes qu’il allait remporter l’élection au premier ou au second tour, s’est retrouvé à troisième place. La seule manière qu’il a trouvé pour garder une certaine crédibilité aux yeux de ses amis idéologiques, c’est de crier à la fraude alors qu’il a été laminé.
Le Candidat Idrissa Seck, lui, pensait jouer aux faiseurs de roi advenant un second tour. Ses officines n’ont d’ailleurs jamais cessé d’innonder la presse de prétendus sondages qui le mettait en pôle position. La victoire de Wade au premier tour, sans lui, a fini de briser ses rêves et d’hypothéquer ses chances de retrouver sa famille originelle. Il espère peut-être monnayer sa concession de la victoire pour éviter de retourner à Rebeuss.
En réalité l’opposition avait pensé naïvement que les élections ne se tiendraient pas à date échue. Elle n’était donc pas bien préparée.
La victoire sans appel de Me Wade était prévisible et normal car les sénégalais savaient que l’opposition au président était molle et que celui-ci avait un bilan largement positif. D’ailleurs j’écrivais, à propos de l’opposition, dans un article publié, entre autres, au quotidien Le Soleil et intitulé « Me Abdoulaye Wade, Prix Nobel de la Paix ? » les mots qui suivent :
" Elle a toujours pratiqué l’à-plat-ventrisme oppositionnel, caractérisé par un manque criarde de leadership, d’imagination et de stratégie. (…) Elle a toujours copié les stratégies développées par Me Wade, alors leader de l’opposition. Elle devrait savoir que Wade n’est pas Diouf. Et tant qu’elle continuera de laisser une certaine presse faire le travail à sa place, son réveil sera toujours brutal".
La première leçon que l’opposition doit tirer de sa débâcle électorale, c’est qu’une élection ne se gagne pas dans les salles de rédaction, mais bel et bien sur le terrain.
La deuxième, c’est qu’une opposition doit avoir un leader charismatique.
La troisième, c’est qu’elle doit donner un discours crédible et non nihiliste.
Et last but not least, elle doit respecter le choix du peuple, le verdict populaire.
Pour terminer, j’aimerais lancer un appel à Messieurs Idrissa Seck, Ousmane Tanor Dieng et Moustapha Niasse afin qu’ils se ressaisissent et fassent preuve de grandeur dans la défaite en concédant la victoire au président Wade. Le Sénégal n’en sortira que grandi et admiré de plus.
Je profite de l’occasion pour féliciter Me Abdoulaye Wade pour sa victoire éclatante contre l’opposition et la presse privée qui lui est affidée. Je lui demande de mettre en place une nouvelle politique de protection du consommateur, favorisant son accès à l’eau, à l’électricité, au téléphone et aux denrées de premières nécessité à des coûts raisonnables.
Vive le sénégal qui gagne avec Wade.

LE PRÉSIDENT SORTANT ABDOULAYE WADE PLÉBISCITÉ PAR SON PEUPLE

Le premier président de la Cour d'Appel, Cheikh Tidiane Diakhaté a communiqué, jeudi à Dakar (Sénégal), les résultats provisoires, ci-dessous, de l'élection présidentielle qui consacrent la victoire au premier tour d'Abdoulaye Wade avec 1.910.368 des voix, soit 55,8% des voix.
- Nombre d'inscrits : 4.917.157
- Nombre de votants : 3.467.522
- Nombre de bulletins nuls : 4.771
- Nombre de suffrages valablement exprimés : 3.419.751
- Ont obtenu :
- Moustapha Niasse : 202.865 (4e)
- Abdoulaye Bathily : 75.759 (6e)
- Abdoulaye Wade : 1.910.368 (1er)
- Cheikh Bamba Dièye : 17.233 (9e)
- Idrissa Seck : 510.610 (2e)
- Mamadou Lamine Diallo : 16.551 (10e)
- Robert Sagna : 88.390 (5e)
- Landing Savané : 70.666 (7e)
- Mame Adama Guèye : 13.669 (11e)
- Modou Dia : 4.488 (15e)
- El Hadj Alioune Mbaye : 9.024 (13e)
- Ousmane Tanor Dieng : 463.967 (3e)
- Doudou Ndoye : 9.929 (12e)
- Louis Jacques Senghor : 8.208 (14e)
- Talla Sylla : 18.014 (8e)

Le Candidat Abdoulaye Wade a aussi remporté les élections dans tous les pays étrangers où les sénégalais ont voté.
Transmettons nos félicitations au président Wade. Son peuple est plus que jamais derrière lui. Ce plébiscite démontre, s'il en est encore besoin, que les sénégalais apprécient à juste valeur le travail colossal qu'il a abattu au cours de son septennat.

RÉSULTATS DES ÉLECTIONS AU CANADA

Les élections présidentielles se sont bien déroulées au Canada. Les sénégalais ont voté dans le calme et la discipline à Montréal, Ottawa et Toronto.
Le Candidat de la Coalition Sopi 2007, Me Abdoulaye est le vainqueur.
Voici les résultats enregistrés à la sortie des bureaux de vote le 25 février 2007.


Ont obtenu :

- Moustapha Niasse : 73
- Abdoulaye Bathily : 29
- Abdoulaye Wade : 75
- Cheikh Bamba Dièye : 03
- Idrissa Seck : 52
- Mamadou Lamine Diallo : 26
- Robert Sagna : 05
- Landing Savané : 11
- Mame Adama Guèye : 22
- Modou Dia : 00
- El Hadj Alioune Mbaye : 00
- Ousmane Tanor Dieng : 59
- Doudou Ndoye : 03
- Louis Jacques Senghor : 01
- Talla Sylla : 13

mercredi, février 14, 2007

RÉALISATIONS DU PRÉSIDENT WADE ( 1ÈRE PARTIE)

Je voudrais exposer, à partir de maintenant, des extraits du bilan (actifs) des réalisations du Président Abdoulaye Wade, mon candidat, mon idole.
Aujourd'hui, j'ai choisi de commencer par le volet infrastructures.
Vous me permettrez de les lister, sans commentaires. Toutefois, la liste n'est exhaustive.
Vous ne manquerez pas de constater que mon candidat a fait, dans ce domaine, plus que les colons français et les socialistes qui se sont succédés au pouvoir de 1960 à 2000.
Vous ne manquerez pas de constater que Wade '' AMOUL MOROM''.
C'est pourquoi, je luis dis: '' GORGUI, NOTRE SAMBA TALI, DOYALUNU, DOLLIL ENCORE BÉNÈNE MANDAT BU SAAF ''.

EXTRAIT DES INFRASTRUCTURES RÉALISÉES PAR LE PRÉSIDENT WADE
INFRASTRUCTURES ROUTIÈRES
Thies-Sindia-Tassete (38km)
Bignona-Diouloulou-Selety (64km)
Touba-Khelcom (70km)
Kolda-Diana Malari (38km)
Diamniadio-Mbour-Fatick-Kaolack(125km)
Mbour-JoalL (32km)
Sokone-Karang (42km)
Voirie à Dakar- Guédiawaye et Pikine
Pont de Médian Diakhbé
Pont de Joal Fadhiout
Echangeur de Malick Sy
Ziguinchor-Cap Skiring
Linguère-Matam (226km)
Fatick-Bambey (42km)
Pont de Ngoye
Échangeur du pont de l’Amitié, de Cices, Camberene, Pikine Thiaroye, Keur Masseur, Rufisque Est et Ouest et Diamniadio.
Bignona- Diouloulou- Selety (64km)
Sokone-Karang (42km)
Thies-Sindia-Tassete (38km)
Touba-Khelcom (70km)
Kolda-DianaMalari (38km)
Diamniadio-Mbour-Fatick-Kaolack (152km)
Ziguinchor-CapSkiring-Mpack(90km)
Birkilane-Tamba(235km)
La boucle du Blouf (543km)
Fatick-Diakhao-Gossas (45km)
Kaolack-Passy-Kaolack-Ndofgfane-Kavil-Keur Madiabel (86km)
Pont de Halwar (planifié pour 2006)
Pont Faidherbe (planifié pour 2006)
Pont Emile Badiane (planifié pour 2006)
Pont de Joal Fadiouth (planifié pour 2006)
Échangeur de Malick Sy
Échangeur de Cyrnos
Carrefours de Baakou et Cabral
Aménagemt de la corniche
Place du millénaire
410 bus ont été achetés, et le renouvellement des cars rapides est en cours.
105 minubus remplacement des cars rapides a déjà été livrée. Respectifs.
225 minibus dont les contrats sont déjà signés et 175 autres qui n’attendent qu’à être livrés.
Le renouvellement de la flotte de taxis va suivra bientôt
LES INFRASTRUCTURES SCOLAIRES ET UNIVERSITAIRES :
Constructions d’universités et d’établissements scolaires
-Université Polytechnique de Thiès
-Université du Futur Africain
-Université de Bambey
-Université de Ziguinchor
-Construction de 9110 salles de classes depuis l’an 2000
-35 lycées, 211 collèges et 2 écoles d’enseignement technique
LES INFRASTRUCTURES SANITAIRES :
60 postes de santé construits
100 postes de santé rénovés
15 centres de santé construits ou rénovés
Hôpital de Fatick
Hôpital de Ziguinchor
Hôpital de Matam
Hôpital de Pkine

Ces infrastructures ont permis la créations de milliers d'emplois

mardi, février 13, 2007

PROFESSION DE FOI DE MON CANDIDAT





Profession de foi du Candidat Abdoulaye Wade

Mes Chers Concitoyens,
Le 19 mars 2000, dans un formidable élan populaire, le Peuple souverain, a décidé de me porter à la magistrature suprême, me confiant ainsi la responsabilité de conduire le Sénégal, notre Pays, dans les voies de la prospérité et du progrès social.
L’ambition, que j’ai toujours nourrie pour notre pays a, pendant sept (7) ans, guidé mes pensées, mes réflexions et mes actions qui, à chaque instant, ont été inspirées par les convictions auxquelles j’ai toujours crues, convictions ancrées dans les valeurs fondamentales de développement, de promotion humaine, de solidarité et de responsabilité.
Pour avoir toujours eu une foi profonde en un Sénégal meilleur, dans une Afrique réhabilitée et unie, je me suis employé à mener des politiques hardies dans tous les domaines de la vie politique, économique, sociale et culturelle.
Le 25 février 2007, en choisissant de me présenter à nouveau, devant vous, mes chers concitoyens, pour solliciter vos suffrages, je me fonde sur deux convictions: d’abord un bilan largement positif, ensuite l’acceptation du devoir de parachever l’œuvre titanesque d’édification d’un Sénégal uni, prospère et solidaire.
Le bilan de mon septennat se décline en des réalisations aujourd’hui visibles partout.
De 2000 à 2007, nous avons remis à niveau le pays dans tous les domaines, en le mettant en chantier, engagé de grands changements structurels, accélérés, prometteurs, et jeté les bases d’un développement durable.
De 2000 à 2007, nous avons atteint des performances économiques record, avec un taux de croissance moyen de 5 à 6 % l’an, un accroissement considérable du niveau du budget de l’Etat de 500 milliards à 1500 milliards de francs cfa, une inflation maîtrisée.
De 2000 à 2007, nous avons porté le volume des investissements privés de 350 milliards francs cfa par an à 653 milliards, ce qui est la preuve que le Sénégal de l’alternance inspire confiance ; on peut y investir, y faire fructifier son capital dans la paix, la sécurité et la stabilité.
De 2000 à 2007, nous avons créé 197.000 nouveaux emplois inversant ainsi la tendance d’avant 2000.
De 2000 à 2007, grâce à des efforts exceptionnels de l’Etat sur ses propres ressources budgétaires, et avec la confiance renouvelée de nos partenaires internationaux, nous avons entrepris la réalisation d’infrastructures d’envergure de nouvelle génération, à savoir:
La densification du réseau routier national à travers la construction de nouvelles routes bitumées et la réhabilitation des routes anciennes,Le vaste programme de construction d’autoroutes, de ponts, d’échangeurs, de carrefours, de pistes de désenclavement et de production.
De 2000 à 2007, nous avons opéré une mutation conceptuelle: une politique d’infrastructures de dernière génération a remplacé les anciennes politiques d’équipement. Cette option du Sénégal a, depuis, fait école dans toute l’Afrique.
De 2000 à 2007, nous avons réhabilité le réseau de transport public moribond en 2000, avec la mise en exploitation du parc d’autobus de la Société Dakar Dem Dikk, aidé au renouvellement et à la modernisation du parc de transport exploité par des privés, œuvré à la création de la Société SENBUS et de la Société SENIRANAUTO.
De 2000 à 2007, nous avons réalisé des actions jusque là inconnues en faveur du monde rural: amélioration quantitative et qualitative des intrants et autres facteurs de production (semences, engrais, produits phytosanitaires), extension considérable du nombre des ayants droit, suppression des intérêts usuraires imposés aux paysans, transport gratuit des engrais, 15 milliards de francs Cfa injectés pour le renouvellement du matériel agricole existant qui datait d’au moins vingt (20) ans, soutien continu du prix au producteur de l’arachide et diversification agricole tous azimuts (maïs, sésame, manioc, etc) afin de garantir un revenu équitable et plus conséquent aux acteurs du monde rural, lancement du Programme retour Vers l’Agriculture (REVA), 364 milliards de francs Cfa injectés dans le secteur en sept (07) ans.
De 2000 à 2007, nous avons réalisé près d’une centaine de bassins de rétention, des forages, des micro barrages, qui ont régénéré des zones jadis abandonnées et redonné vie et espoir à des populations vouées au désespoir et à l’exode rural.
De 2000 à 2007, nous avons adopté la Loi d’Orientation Agro-Sylvo-Pastorale (LOASP), base d’une réforme et d’une modernisation du secteur agricole.
De 2000 à 2007, nous avons engagé des investissements massifs dans le secteur des transports maritimes, érigé le Port autonome de Dakar en une plateforme sous régionale et régionale d’avant-garde, et promu les réformes nécessaires dans le secteur de la pêche. Alors que le gilet de sauvetage était vendu à 25.000 francs Cfa la pièce, nous l’avons ramené à 5.000 francs Cfa, permettant des économies considérables pour les pêcheurs, sans compter les retombées en terme de sécurité.
De 2000 à 2007, nous avons introduit des transformations radicales dans le système éducatif sénégalais, avec une vision intégrée et novatrice, de la Case des Tout-petits à l’Université du Futur Africain, et consacré 41 % du budget de fonctionnement de l’Etat à la formation des ressources humaines.
De 2000 à 2007, nous avons institué la scolarisation obligatoire continue de 06 à 16 ans, introduit l’enseignement religieux, érigé des daaras modernes, et élargi la carte scolaire et universitaire avec la création, après l’Université Polytechnique de Thiès, de nouvelles Universités à Ziguinchor et Bambey.
De 2000 à 2007, nous avons construit 15.000 salles de classe, 211 nouveaux collèges, 38 nouveaux lycées modernes dont un lycée technique et 02 écoles d’enseignement technique, 05 nouvelles écoles de formation des instituteurs, 332 cases des tout-petits avec un programme de renforcement nutritionnel. Rien que pour l’année 2005, ce sont 25 nouveaux lycées que le Gouvernement a réceptionné, alors que de 1919 à l’an 2000, soit 81 ans, le Sénégal n’en comptait que 20.
De 2000 à 2007, nous avons porté le taux brut de scolarisation de 70 à 78 %.
De 2000 à 2007, nous avons codifié 14 nouvelles langues nationales, créé l’Académie des langues nationales, et fait reculer l’analphabétisme dans des proportions considérables.
De 2000 à 2007, nous avons entamé la correction des disparités régionales en matière de santé, en construisant et réhabilitant 5 hôpitaux, 11 centres de santé de référence, 100 postes de santé, 4 blocs opératoires, 26 maternités et mis en œuvre une réforme hospitalière d’un type nouveau.
De 2000 à 2007, nous avons renforcé l’accès des populations aux médicaments par la promotion du générique, pris en charge les coûts des soins des personnes vivant avec le VIH, ramené le taux de prévalence à 1,5 %.
De 2000 à 2007, nous avons consacré la gratuité des soins en faveur des handicapés et des personnes âgées avec le programme Sésame, introduit la gratuité des accouchements par césarienne, de la prise en charge sanitaire gratuite des populations défavorisées.
De 2000 à 2007, nous avons mis en œuvre une véritable politique de promotion de l’habitat social, avec comme ambition une famille un toit, au travers notamment du Plan Jaxaay, et du programme d’accès massif aux parcelles viabilisées.
De 2000 à 2007, nous avons mis à la disposition de la jeunesse 13 milliards de francs CFA dans le cadre de différents programmes, pour près de 5.600 projets financés, qui ont généré plus de 39.000 emplois.
De 2000 à 2007, nous avons donné aux femmes une dignité nouvelle, en propulsant leur accès à la terre, aux instances de décision et de pouvoir, dans les forces armées et de sécurité, et introduit la dimension genre à tous les échelons de la République et à l’Union africaine.
De 2000 à 2007, nous avons porté l’âge de la retraite à 60 ans, renfloué le Fonds national de Retraite, et relevé considérablement le niveau des pensions de retraite.
De 2000 à 2007, nous avons construits 09 centres artisanaux, soit en 7 ans, plus que le régime socialiste n’ait fait en 40 ans.
De 2000 à 2007, nous avons apporté, protection, soutien, considération et encouragement aux sénégalais de l’extérieur à l’occasion de chacun de nos déplacements hors du Sénégal.
De 2000 à 2007, nous avons, sur la base d’une diplomatie de développement, d’ouverture et de paix, fait du Sénégal un partenaire fiable, respecté, consulté, écouté, devenu incontournable sur l’échiquier politique africain et mondial.
De 2000 à 2007, nous avons promu des avancées démocratiques, permettant au printemps des libertés d’éclore dans notre pays, cité partout comme un modèle d’Etat respectueux des droits humains, avec une presse libre et un pluralisme politique et syndical foisonnant.
Nos succès et nos réussites, loin d’être le produit du hasard, sont le résultat d’un formidable mouvement de solidarité dans les idées et les actions, inspiré par une Vision et un désir commun de sortir des méthodes de pensée et d’action conformistes, ainsi que de la ferme volonté de rompre avec les voies classiques jusque là empruntées, faites d’expédients et de thérapies inadaptées, pour installer le Sénégal dans le cercle des nations émergentes.
Ils justifient la décision sans précédent dans notre histoire, prise par près de 60 partis politiques et plus de 500 mouvements de soutien, d’appuyer ma candidature.
Mes Chers Concitoyens,
Dans le contexte d’un Sénégal nouveau, où les Sénégalaises et les Sénégalais sont plus exigeants vis-à-vis d’eux-mêmes et des pouvoirs publics, de nouveaux défis nous interpellent.
C’est la raison pour laquelle, je m’emploierai à consolider les acquis et à achever les chantiers en cours. En même temps, j’ambitionne de poser de nouveaux actes forts pour davantage répondre à la demande sociale.
Le quinquennat à venir sera pour moi celui des jeunes, des femmes, des Sénégalais de la Diaspora, des Opérateurs Economiques et des Acteurs du Monde Rural (Paysans, Pasteurs, Pêcheurs).
Ces cinq forces motrices seront les porte-étendards des politiques que j’entends conduire pour satisfaire les priorités et attentes des Sénégalaises et des Sénégalais.
Aujourd’hui que nous sommes à la croisée des chemins, le succès durable ne fait plus de doute ; il s’agit maintenant de faire plus et mieux.
Le prochain quinquennat, pour lequel je sollicite vos suffrages, sera pour moi celui d’un engagement indéfectible à poursuivre l’œuvre déjà entamée, pour définitivement installer le Sénégal sur la voie de l’émergence.
Maître Abdoulaye WADE

Candidat à la Présidence de la République

DO SEN MOROM!



LE BULLETIN À METTRE DANS L'URNE



Ci-dessus, le bulletin de vote qui qui fera du Sénégal un pays émergent.



Je vote pour le candidat Abdoulaye Wade, le meilleur de tous.

Faites comme moi, pour l'amour du Sénégal

RÉPONSES À VOS QUESTIONS

Depuis l’annonce par le Président de la République, Me Abdoulaye Wade, du retour de Mr. Idrissa Seck dans le Parti démocratique sénégalais, PDS, je passe, chaque jour, plusieurs heures au téléphone pour tenter d’expliquer ce volte-face historique de mon patron. J’ai reçu au cours de la dernière semaine énormément de messages électroniques via ce blogue. Des militants du PDS, de partout dans le monde, mais aussi de simples citoyens ou amis du Sénégal m’ont posé beaucoup de questions. J’ai constaté que certaines sont devenues récurrentes. C’est pourquoi, j’ai décidé, dans cette édition, de reproduire ces questions et les réponses que j’y ai apportées.

Q : Le Président Wade a ramené celui que tu as toujours dénigré et qualifié de tous les noms d’oiseaux. Comment te sens-tu à présent? N’as-tu pas honte?

R : J’ai suivi comme vous, le compte-rendu à la Nation du Président Wade de l’audience qu’il a accordé à son ancien numéro II. Je ne connais pas tous les éléments d’analyse en possession du Chef de l’État et qui l’ont poussé à faire ce volte-face aussi spectaculaire qu’historique. À vrai dire, je me sens un peu désabusé. Désabusé, non pas par le fonds de la chose, car je savais que le Président est d’une magnanimité hors pair, mais par la forme. Voir mon idole se transformer quasiment en rapporteur d’audience ou en porte-parole, assis dans un bureau avec un drapeau du Sénégal à ses côtés, m’a particulièrement choqué. Mais je suis serein, car aucun acte posé par Me Wade ne peut me surprendre. C’était devenu un secret de polichinelle, qu’il voulait le retour de son dauphin initial.
Pourquoi aurais-je honte d’avoir défendu mes positions? Je continue à croire qu’Idrissa Seck est un voleur de milliards et un traître. Et qu’en tant que tel, il doit être combattu sans ménagement, à l’intérieur ou à l’extérieur du parti.

Q : Que vas-tu devenir maintenant que Wade veut Idrissa à ses cotés?
R : Votre question est surprenante. Elle aurait un sens si elle était posée à quelqu’un qui doit sa situation actuelle à Me Wade ou à Idrissa Seck.
Je ne dois pas mon travail, mes diplômes ou ma position sociale ni à l’un, ni à l’autre.
Qu’Idrissa soit à l’intérieur ou à l’extérieur du PDS, cela ne changera en rien ma situation professionnelle. Je peux te dire que j’ai fini de gagner les moyens de mon indépendance depuis longtemps.

Q : Qu’est –ce qui a poussé ton leader à négocier avec Idrissa Seck?
R : Lui seul le sait vraiment! Cependant je pense que la gestion du parti et des investitures par Macky Sall n’est pas étrangère à la multitude de paramètres examinés par le Secrétaire général National du PDS. Tout monde sait que le Chef du Gouvernement a des ambitions présidentielles inavouées. L’actuel PM a usé des mêmes méthodes de gestion du parti instaurées naguère par Idy, à savoir, écarter tous ceux ou celles qui pourraient lui faire ombrage. Toutefois, je demeure convaincu que sa gestion gouvernementale est quasiment irréprochable.



Q : Vas-tu à présent changer d’opinions en ce qui concerne Idrissa Seck?
R : Je n’ai jamais eu confiance à ce bonhomme et ma défiance envers lui s’est accru quand il a tenté de saborder le parti et de s’attaquer frontalement à ce que nous avions de plus cher : Notre leader Abdoulaye Wade.
C’est le président qui avait déclenché la guerre contre Idy. C’est lui qui décide maintenant de fumer avec lui le calumet de la paix.
Je me garderai donc de gêner la réconciliation, pour le respect et l’estime que je voue à mon Gorgui. Mais je demeure convaincu qu’Idrissa Seck, Mara, est un adepte du sectarisme, du régionalisme, du vol et de la traîtrise.
«Idy milliardaire !Woupp sacceey ! Idy!». C’était là le magnifique slogan que j’avis concocté contre les militants du plus grand voleur de l’histoire du Sénégal.

Q : Pourquoi n’êtes-vous pas surpris par le retour d’Idrissa Seck au PDS!
R : Ce n’est qu’un retour annoncé qui tarde encore à se matérialiser dans les faits.
Depuis que le Chef du Gouvernement a officiellement distribué les 7 milliards offerts par le Président de la république, j’étais convaincu qu’Idrissa Seck avait fini de payer une partie de ce qu’il avait détourné des fonds à lui confiés par Me Wade.

Q : Croyez-vous qu’Idrissa se présentera à l’élection présidentielle?
R : Lui seul peut vraiment y répondre. Je peux simplement vous dire qu’il fera preuve d’incohérence et de tortuosité en acceptant de revenir dans le PDS et d’être, en même temps, un concurrent du leader de ce parti aux élections. Mais avec ce bonhomme hypocrite et assoiffé de pouvoir, cela ne surprendrait pas qu’il maintienne sa candidature.
Peut-être a t-il l’idée de se présenter comme le sauveur de Wade advenant un hypothétique deuxième tour.
Mais le bilan de mon leader est tel que les sénégalais voteront en masse en sa faveur et lui redonneront un second mandat dès le premier tour.